Mais qu''est-ce qu'une émotion?
Émotion : état affectif mis en branle par une évaluation automatique de nos besoins.
Elle implique des ajustements comportementaux, physiologiques et cognitifs liés à la situation. Elle prépare l’organisme à agir de façon efficace et adaptée dans un contexte donné.
Elles sont divisées en deux catégories, les émotions agréables et les émotions désagréables. On parle aussi souvent d'émotions négatives ou positives, mais, personnellement, je ne trouve pas cette appellation très appropriée, en effet aucune émotion n’est négative, elles sont toutes utiles et nécessaires.
- Les émotions agréables -> Un ou plusieurs besoins sont comblés.
L’impact de ces émotions sur notre organisme, :
En cas de stress :
De manière très schématique :
Nos trois cerveaux interviennent à des degrés et de manière très différents.
Le reptilien est un cerveau rapide, reflexe, il est le siège des pensées automatiques. Une rapidité nécessaire à l’instinct de survie. Cependant son rôle le pousse à voir les choses plutôt de manière pessimiste.
A l’opposé, le cortex gère lui les fonctions intellectuelles complexes comme la créativité et il prend donc son temps. Quand le temps de réaction du reptilien est quasiment instantané, celui du cortex est de 3 à 4 secondes.
Le cerveau limbique est le siège des émotions et de notre mémoire émotionnelle.
Et il est intéressant pour mieux gérer notre stress et mieux l’appréhender de comprendre comment il intervient au sein de notre cerveau.
Confronté à une situation nouvelle, ou dans une situation où nous percevons un danger, notre cerveau se place en situation de stress.
C’est le cerveau reptilien, le plus réactif, qui lance la machine.
Celui-ci va produire de l’adrénaline et du cortisol avec toutes ses conséquences physiologiques.
Le problème est que le reptilien « déforme » la réalité en produisant, d’après certaines études, 70% de pensées inadaptées par rapport à la situation à laquelle nous sommes confrontés.
Il va titrer des conclusions générales à partir de faits isolés, nous pousser dans des raisonnements dichotomiques en maximisant la perception des éléments négatifs et minimiser les éléments positifs.
Il s’emballe, le stress augmente très vite et emporte avec lui le cerveau limbique, du coup ce sont les émotions qui montent très vite, l’ensemble ayant pour résultat de « court-circuiter le cortex et de l’empêcher de s’exprimer.
Nous sommes incapables de réfléchir et de prendre du recul : nous avons beau nous dire que… nous ne pouvons-nous empêcher de ressentir…
Ce mécanisme nous fait perdre le contrôle et nous empêche de réagir rationnellement, le cortex siège de l’intelligence supérieur ne pouvant fonctionner.
Nos trois cerveaux doivent fonctionner ensemble et sans hiérarchie aucun d’eux ne doit être perçu comme un ennemi mais chacun doit être compris et fonctionner dans son champs d’action sans jamais prendre le dessus sur les deux autres.
Le cerveau reptilien peut-être notre meilleur ami, à condition qu’il reste à sa place !
Ainsi la réponse au stress peut être utile en cas de danger immédiat mais devient délétère quand elle est trop fréquente et qu’elle devient chronique.
Elle ne laisse alors pas le temps ou la possibilité à l’organisme de revenir à un état d’équilibre.
Les capacités métaboliques du corps sont dépassées, le système est en quelque sorte en surchauffe. Sur le long terme le corps s’use et favorise le développement de certaines pathologies.
Les conséquences de toutes les émotions désagréables comme la colère, la tristesse, la culpabilité ont été étudiées et sont souvent associées à des pathologies telles que maladies cardiovasculaires, diabète, asthme, en cas de douleurs chroniques, elles augmentent le risque de d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral…
Il est donc important de savoir identifier ces émotions et ces moments de stress afin de mettre en place des processus de prise de distance. Notre corps nous traduit ces émotions, à nous de savoir les décrypter!
Mais pour cela nous ne devons pas lutter contre elles mais les accueillir avec bienveillance elles sont là pour notre bien pour nous indiquer où se situe notre niveau de bien-être ou de gêne.
Nous devons bien la connaitre pour la sentir venir et très rapidement mettre en place un processus de recul et d’analyse afin de pouvoir apporter la meilleure réponse possible à la situation du moment.
Je vous renvoie à une vidéo qui vous résume tout cela
http://bit.ly/3Uqx2dq
Et n’hésitez pas si vous l’avez aimée à la liker et à la commenter
Le neurofeedback peut contribuer à cette meilleure gestion émotionnelle et de prise de recul.
Je peux aussi vous accompagner avec un coaching personnalisé, afin de comprendre vos émotions, pas toujours simples à décrypter car « biaisées » par des croyances limitantes, des drivers hérités de votre éducation de vos expériences de vie… générant des schémas répétitifs d’échec.
Se reconnecter à soi, à ses valeurs, à ses réelles envies et aspirations sera nécessaire pour répondre à vos « vrais » besoins.
N’hésitez pas à me contacter pour définir ensemble comment je peux vous accompagner au mieux